Ligue 1 : du PSG au maintien, vers une saison à trois vitesses

Avec la reprise du championnat de France de football, la Ligue 1, ce vendredi 5 août, il semble que plusieurs niveaux de lutte vont rapidement se dessiner. D’abord au sein du PSG qui voudra tout gagner, y compris au niveau européen, ensuite entre plusieurs cadors cherchant à se qualifier pour les compétitions européennes, et enfin pour le maintien entre une bonne moitié des équipes engagées du fait d’une saison qui verra quatre équipes descendre en Ligue 1.

Photos Getty Images / Montage HuffPost

Avec la reprise du championnat de France de football, la Ligue 1, ce vendredi 5 août, il semble que plusieurs niveaux de lutte vont rapidement se dessiner. D’abord au sein du PSG qui voudra tout gagner, y compris au niveau européen, ensuite entre plusieurs cadors cherchant à se qualifier pour les compétitions européennes, et enfin pour le maintien entre une bonne moitié des équipes engagées du fait d’une saison qui verra quatre équipes descendre en Ligue 1.

FOOTBALL - Une nouvelle année débute, et elle s’annonce bien particulière. Ce vendredi 5 août, l’Olympique lyonnais reçoit au Groupama stadium un promu, l’AC Ajaccio, pour ce qui sera le coup d’envoi de la saison 2022-23 de Ligue 1, le championnat de France de football de première division.

Une cuvée évidemment marquée par la longue interruption à venir en fin d’année civile du fait de la Coupe du monde au Qatar, mais aussi par la menace des quatre relégations en fin de saison qui doivent permettre à l’élite du football français de se resserrer pour revenir à 18 clubs.

Alors avant OL-ACA, Strasbourg-Ajaccio, Clermont-PSG et Marseille-Reims, pour ne citer que ces quatre affiches de la première journée de Ligue 1, Le HuffPost fait le point sur les différents enjeux de la saison.

  • Les planètes enfin alignées pour le PSG ?

Et forcément, puisque l’on parle de Ligue 1, comment ne pas évoquer le patron des lieux, le Paris Saint-Germain, titré à huit reprises sur les dix dernières saisons. Or si les Parisiens ont pris l’habitude de ne laisser que les miettes à leurs adversaires nationaux, cette saison pourrait marquer le passage à un niveau encore supérieur dans la domination du club de la capitale.

Dès le 31 juillet, le trophée des champions a donné le ton : malgré l’absence de Kylian Mbappé (il était suspendu), le PSG a écrasé Nantes (4-0) sans jamais donner l’impression de forcer. Avec Lionel Messi et Neymar qui semblent plus motivés et affûtés que l’an passé, et qui voudront préparer au mieux le Mondial qatari, ainsi qu’un recrutement moins clinquant mais plus adapté au besoin que les années précédentes, difficile de voir qui pourra concurrencer Paris sur la durée d’un championnat entier.

D’autant que si le prodige français a finalement refusé les avances du Real Madrid pour rester dans « sa » ville, on imagine qu’il ne se contentera pas de flamber occasionnellement. Autant de signes, ajoutés à l’éternelle volonté parisienne de préparer au mieux les échéances européennes du printemps, qui laisse présager d’une grande saison du côté du Parc des Princes.

  • Chez les cadors, la lutte pour le podium promet

Une fois ce constat posé, difficile donc d’imaginer les principales écuries de Ligue 1 s’immiscer dans la lutte (parisienne) pour le titre comme ont pu le faire ces dernières années Monaco ou Lille. À moins d’une défaillance du PSG et de son nouvel entraîneur, on s’entend. Ce qui n’enlève rien à la densité du haut de tableau et aux luttes pour les places européennes qui s’annonce.

Ainsi, parmi les équipes qui ont terminé dans les huit premiers du championnat l’an passé, la plupart ont mené un recrutement ambitieux durant l’intersaison. L’Olympique lyonnais a fait revenir de glorieux anciens (le buteur Alexandre Lacazette et le champion du monde Corentin Tolisso), le Stade rennais a pour l’heure réussi à conserver tous les membres de son attaque de feu (82 buts marqués l’an passé) tout en ajoutant de solides éléments en défense, Monaco a attiré quelques beaux noms (l’attaquant suisse Breel Embolo, le Japonais de Liverpool Takumi Minamino...) et l’OGC Nice s’appuie sur les très importants moyens de son propriétaire, Ineos, pour faire mieux que la décevante cinquième place de la saison dernière.

Reste seulement l’incertitude marseillaise, puisqu’à l’OM, un changement d’entraîneur estival ainsi qu’un recrutement encore inabouti font planer la menace d’un début de saison poussif, surtout avec une campagne de Ligue des champions à disputer. Mais au-delà de ce cas particulier, tous les éléments sont réunis pour que la lutte en haut de tableau soit particulièrement acharnée au cours de la saison à venir, sans oublier qu’une équipe comme Strasbourg ou Lens peuvent évidemment se mêler à la course pour l’Europe.

  • En bas de tableau, la saison de tous les dangers

Et il n’y a pas qu’au sommet du football français que la compétition sera exacerbée. Cette saison de Ligue 1 est la saison de tous les dangers pour les plus petits budgets du championnat.

Dans le but de sécuriser l’économie des clubs phares du football français et de les rendre plus compétitifs en leur accordant davantage de revenus, la décision a été prise de revenir à 18 clubs (comme entre 1997 et 2002). Cela signifie que quatre des vingt équipes qui débutent la saison seront reléguées en juin prochain, soit 20% du contingent de départ.

Et par effet de cascade, le fonctionnement sera le même en Ligue 2 l’année suivante, ce qui signifie que la descente pourrait dans le pire des cas se transformer en toboggan vers le monde amateur en deux ans à peine. Facile donc d’imaginer que cette menace donnera aux joutes entre les équipes les moins bien dotées de Ligue 1 une dimension à part cette année. De quoi garantir de l’enjeu (mais pas forcément du spectacle, il faut bien l’admettre) à tous les niveaux d’un championnat plus que jamais divisé en divers échelons.

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