Ligue 1: Monaco frappe un grand coup à Brest, le podium chamboulé
Brest-Monaco, deuxième contre troisième, un choc de la 30e journée de Ligue 1. Avant la rencontre, Brest (53 points) comptait un point d'avance sur Monaco (52 points). Ce sont désormais les Monégasques qui sont dauphin du PSG après la victoire en terre Brestoise sur le score de 2 buts à 0 grâce aux réalisations de Denis Zakaria (40e) et Takumi Minamino (48e). Maître de son sujet, l'équipe d'Adi Hütter a aussi fait preuve d'une réelle efficacité devant le but.
>>> revivez le match Brest-Monaco en live-texte
Un premier acte équilibré
Difficile de dire si l'enjeu a pris sur le pas sur le jeu, mais une chose est certaine, Brest a démarré la rencontre de manière un peu plus timide qu'à son habitude. Les Brestois ne sont pas partis à l'abordage dès l'entame du match mais cela semble logique au vu de l'importance de cette rencontre. Monaco, de son côté a essayé de mettre la pression sur les Bretons, en restant assez haut à la perte de balle, pas de quoi créer le danger pour autant.
Les occasions n'ont pas été nombreuses durant les premières minutes et il aura fallu attendre la 19e minute pour voir une première situation intéressante avec une frappe de Martin Satriano aux 20 mètres, malheureusement à côté de la cage monégasque de Radoslaw Majecki. Concernant Monaco, un centre de Fofana, traversant toute la surface sans être repris par personne, est à noter (25e), mais rien de plus dangereux.
Dans cette rencontre où les deux équipes sont bien en place, difficile de trouver des failles et pourtant, Monaco va y parvenir quelques minutes avant la fin du premier acte. Sur un ballon récupéré dans leur moitié de terrain, les Monégasques, sous l'impulsion de Maghnes Akliouche, remontent rapidement le terrain. Le milieu offensif de 22 ans trouve Krépin Diatta à la limite du hors-jeu, qui centre en première intention vers le point de pénalty. Le Cardinal repousse alors devant Minamino qui contre le ballon et c'est la confusion dans la défense brestoise puisque le japonais est venu percuter Le Cardinal dans son action. Jonas Martin, ballon collé aux pieds, voit alors arriver Maghnes Akliouche, encore lui, au pressing, contraignant son adversaire à se dégager comme il peut. Martin, tentant un grand pont, perd le ballon à l'entrée de la surface au profit de Zakaria, qui l'élimine d'un crochet. Le Suisse, seul à gauche de la surface brestoise ouvre son pied et déclenche une frappe enroulée côté droit, hors de portée pour Marco Bizot, ça fait 1-0 pour Monaco (40e), qui a finalement converti sa première grosse occasion.
Monaco débute la seconde période tambour battant
Les Brestois, orphelins de Pierre Lees-Melou (suspendu) et Lilian Brassier (blessé) ont été cueillis à froid dès le début de seconde période par Monaco. Les hommes d'Adi Hütter, d'entrée, sont repartis de l'avant. Après une première frayeur sur une incursion de Minamino dans la surface, qui n'a finalement rien donné (47e), les Brestois se sont fait punir sur l'action suivante.
Tous deux présents sur l'action de l'ouverture du score, Diatta et Akliouche combinent et le premier délivre un centre parfait à ras de terre pour Takumi Minamino qui conclut à bout portant et refroidit totalement le stade Francis Le Blé (2-0, 48e). Sur leurs deux premiers tirs cadrés les joueurs de l'ASM ont puni deux fois.
Malheureusement pour Brest, Eric Roy n'a pas trouvé la solution afin de revenir dans cette rencontre. Monaco a même continué à faire trembler le navire brestois sans pour autant inscrire un nouveau but. Au terme d'une fin de match vraiment tendue, deux cartons rouges ont été distribués à Monaco. Eliesse Ben Seghir, pour avoir porté un coup au visage à Magnetti (90+1) et Wilfried Singo, pour avoir tenté d'asséner un coup de pied au visage de Le Douaron (90+5), ont tous les deux été exclus, fort dommageable alors que la victoire était acquise.
Grâce à son succès, l'ASM enchaîne une troisième victoire consécutive tandis que le Stade Brestois concède une seconde défaite de rang après le revers subi à Lyon (4-3) la semaine passée.