Liga: vive polémique en Espagne pour un but refusé... parce que l'arbitre a sifflé la mi-temps trop tôt

Encore une polémique d'arbitrage en Espagne. Cette fois-ci c'est Valladolid, actuel 17e de Liga toujours en lutte pour le maintien, qui en fait les frais. Face au Séville FC, les hommes de Paulo Pezzolano ont vu leur but inscrit juste avant la pause être refusé puisque... l'arbitre avait sifflé la fin de la première période seulement quelques dixièmes de seconde avant que Sergio Escudero ne fasse trembler les filets de Marko Dmitrovic (45+2e).

Un but refusé pour quelques secondes

L'arbitre avait alors annoncé quatre minutes de temps additionnel, qu'il a décidé de prolonger car Valladolid attaquait. Le jeu continue donc et les locaux engagent un corner, repris une première fois d'une lourde frappe de Monchu. Celle-ci est contrée, mais Sergio Escudero se présente à l'entrée de la surface pour la reprendre et venir à nouveau prendre sa chance de loin. Mais alors que le créneau affiche plus de 5 minutes après la 45e, l'arbitre décide de siffler la fin du premier acte.

Et tant pis pour le latéral de Valladolid, qui avait le ballon dans ses pieds et armait sa frappe. Placée à ras de terre, celle-ci termine dans le petit filet du gardien serbe du Séville FC, mais ne compte pas. Ce qui rend totalement fou les joueurs pucelanos, qui se précipitent tous, remplaçants et staff compris, vers l'arbitre dès la pause annoncée. Le ton monte très très vite et tout le stade José Zorrilla se met à huer l'homme en noir. L'assistant de Paulo Pezzolano écope lui d'un carton rouge pour l'avoir touché.

"Tu ne peux pas dire les choses parce qu'autrement ils te sanctionnent"

Après le match et une lourde défaite 3-0, le quasi-buteur Sergio Escudero a déclaré au micro de DAZN: "Il y a eu une action qui peut changer le match, je pense que nous devons continuer à avancer et à travailler. Je pense que si tu laisses prendre le corner, tu dois laisser terminer l'action. J'entends le sifflet après avoir tiré, je tire et il siffle, c'est difficile à comprendre. Il vous attrape dans le feu de l'action et tu ne peux pas dire les choses parce qu'autrement ils te sanctionnent."

Ce n'est pas la seule polémique de la rencontre, puisque sur une autre action, Loïc Bade commet une grossière faute sur Cyle Larin, attaquant de Valladolid, qui partait seul vers le but.

Ronaldo monte au créneau pour défendre son club

Sur Twitter, Ronaldo Nazario, président et propriétaire de Valladolid a poussé un coup de gueule et défendu son équipe: "INADMISSIBLE ce qui s'est passé aujourd'hui à Zorrilla! Jusqu'à présent, nous étions restés discrets, essayant d'exprimer notre mécontentement par des moyens officiels, des réunions et des pétitions, en évitant de nous exposer publiquement. Mais trop c'est trop! Il s'agit de football professionnel et nous exigeons des explications."

"Des erreurs de cette ampleur peuvent changer toute une saison, appuie l'ancien Ballon d'Or, alors que son équipe aurait été presque sauvée en cas de victoire face aux Andalous ce week-end. Mais qu'une chose soit claire : nous nous battrons contre TOUT et TOUT le monde parce que nous sommes le Real Valladolid. Notre équipe, nos supporters et notre ville ont tout donné et personne ne nous enlèvera cela."

Article original publié sur RMC Sport