Libertés. À l’université d’Oxford, les devoirs sur la Chine sont désormais anonymes

La prestigieuse université d’Oxford prend des mesures de précaution pour ses étudiants en raison d’une loi entrée en application à Hong Kong, à 10 000 km du Royaume-Uni.

Introduire l’anonymat pour les devoirs qui traitent de la Chine, c’est la mesure prise par l’université d’Oxford pour protéger ses étudiants de possibles représailles dues à la loi sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong, révèle The Guardian.

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Promulguée le 30 juin à près de 10 000 km de la prestigieuse université britannique, cette loi réprime la sécession, la subversion, le terrorisme et l’ingérence étrangère. “En outre, cette loi autorise le gouvernement chinois à arrêter des personnes qui ne résident pas à Hong Kong, pour des actions ou des propos tenus en dehors de ce territoire”, précise le quotidien britannique.

Préserver la liberté académique

En rendant anonymes les travaux des étudiants, l’université souhaite préserver la “liberté d’expression et la liberté académique”, explique Patricia Thornton, professeure associée de politique chinoise à l’université d’Oxford.

Cela signifie que mes cours, bibliographies et sujets d’exposé ne changeront pas, mais qu’en classe les élèves devront rendre et présenter leur travail de manière anonyme.”

Enregistrer un cours ou le partager avec des groupes extérieurs sera considéré comme une faute passible de mesures disciplinaires.

Éviter les “excès de prudence”

Plus de 120 000 étudiants chinois suivent un cursus dans le supérieur au Royaume-Uni. Durant l’année universitaire 2018-

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