Libertés. Bachar El-Assad cadenasse encore un peu plus la parole en Syrie

Grâce à une loi restreignant la liberté d’expression, notamment sur les réseaux sociaux, le régime de Bachar El-Assad veut faire taire toutes les voix discordantes. Jusqu’à s’en prendre à des journalistes réputés proches de lui.

“De quoi les Syriens ont-ils le droit de parler ? De rien du tout. C’est le meilleur moyen pour contraindre un peuple à baisser la tête, sans oser se tourner vers l’avenir”, peut-on lire dans cet article du site libanais Daraj sur l’absence de toute liberté d’expression dans ce pays ravagé par dix ans de guerre où le régime de Bachar El-Assad veut tout contrôler, surtout la parole.

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La parole des opposants au régime, d’abord :

Le régime syrien emprisonne ses opposants. Il n’y a pas de liberté de presse en Syrie, ni de place pour l’altérité. Être opposé au régime est un péché impardonnable. Les murs ont des oreilles, et les informateurs sont partout.”

“Et lorsque les Syriens ont tenté d’élever la voix en 2011, le prix à payer a été des millions de victimes, de réfugiés, de disparus et de prisonniers”, note Daraj.

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Réseaux sociaux

Le site d’information libanais explique :

Alors que les réseaux sociaux étaient le dernier espace de liberté du peuple souffrant de la pauvreté et de la situation économique pour exprimer ses soucis et ses difficultés quotidiennes, voilà que le régime vient de l’en priver.”

Au début de l’année 2021, le ministère de l’Intérieur syrien a réactivé la loi sur la cybercriminalité qui sanctionne la publication et la transmission de

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