Libéralisation. Le Kazakhstan abolit la peine de mort

Depuis 2004, le Kazakhstan appliquait un moratoire sur la peine capitale. La décision de son abolition s’inscrit dans le cadre de la libéralisation de la vie politique amorcée par le président Tokaev, qui a succédé à Noursoultan Nazarbaev en 2019.

“Le Kazakhstan a aboli la peine de mort”, se réjouit le site d’information kazakh Tengri News. Le 24 septembre, lors d’une cérémonie à l’état-major des Nations unies à New York, à l’occasion du 75e anniversaire de l’organisation, le représentant permanent du pays auprès de l’ONU, Kaïrat Oumarov, a signé le protocole du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté en 1966.

Une “politique d’humanisation de la justice”

Désormais, dans l’espace post-soviétique, il ne reste que trois pays n’ayant pas encore aboli la peine de mort : la Russie (un moratoire est cependant en vigueur depuis 1996), le Tadjikistan (un moratoire est également en place) et la Biélorussie, seul État qui continue à appliquer la peine capitale.

Pour le ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan, la signature de ce document vise à “poursuivre la politique d’humanisation de la justice pénale”, cite le média en ligne russe Gazeta.ru. Le 23 septembre, lors de son allocution à l’assemblée générale des Nations unies, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaev, qui a succédé à Noursoultan Nazarbaev en mars 2019, a annoncé sa détermination à construire “un État fort économiquement, une démocratie développée, focalisée sur la satisfaction des besoins de chaque citoyen” – un “État qui

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