Comment l'IA a permis de déchiffrer certains mystères archéologiques !

En février, trois étudiants ont été récompensés pour leurs travaux sur des algorithmes ayant permis de déchiffrer 5 % d’un texte de grec sur un rouleau de papyrus découvert au XVIIIe siècle à Herculanum (Italie). "Nous en rêvions tous depuis plus de deux cents ans !" s’émeut Thibault Clérice, spécialiste de l’IA appliquée aux sciences humaines à l’Institut de recherche en sciences et technologies du numérique. Petit détail : comme les centaines d’autres manuscrits retrouvés dans cette cité ensevelie par l’éruption du Vésuve en 79, le papyrus avait été cuit par les cendres brûlantes, sans flamber. Impossible de dérouler ce cigare carbonisé sans l’émietter. Mais une équipe américaine a réussi à le scanner en 3D aux rayons X, puis à produire des images planes du rouleau. Premier miracle.

Pour autant, nul n’était parvenu à distinguer, sur ces clichés, l’encre du papyrus noirci. C’est donc grâce à un réseau de neurones artificiels que – second miracle – les trois étudiants ont pu faire émerger des centaines de lettres grecques. Suffisamment pour confirmer les théories des chercheurs : le texte en question a sans doute été rédigé par le philosophe épicurien Philodème de Gadara.

Ni l’Histoire ni l’archéologie ne réfrènent donc une IA, comme le montre un autre exemple de transcription mystérieuse. Une équipe israélienne associant épigraphistes et informaticiens a élaboré un programme destiné à traduire des textes gravés en akkadien il y a cinq mille ans sur des tablettes d’argile. Le (...)

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