Li Qiang, Biden et von der Leyen, Meta : les informations de la nuit

Li Qiang, nouveau Premier ministre de la Chine. Li Qiang, un proche du président Xi Jinping, a été confirmé samedi 11 mars comme Premier ministre de la Chine “par un vote retentissant des membres de l’Assemblée nationale populaire (APN) ”, rapporte le South China Morning Post. Sa désignation a été approuvée “par 2 936 des 2 947 membres de l’APN qui ont assisté à la réunion de samedi, avec trois votes contre et huit abstentions”. Li Qiang et son prédécesseur Li Keqiang “se sont serré la main, sous les applaudissements pour signaler la transition officielle du pouvoir”. “Mais quel pouvoir va-t-il exercer ? ”, interroge le quotidien hongkongais, qui note que l’autorité que confère “la position numéro deux” est moindre, “alors que le président Xi Jinping consolide son pouvoir”.

Ursula von der Leyen reçue à Washington par Joe Biden. La présidente de la Commission européenne et le président américain ont cherché, vendredi, “un terrain d’entente sur le commerce et l’Ukraine”, résume le New York Times. Ils sont convenus d’entamer des discussions sur les matières premières essentielles, utilisées notamment dans la fabrication de véhicules électriques, “alors que l’on craint une guerre commerciale potentielle” déclenchée par la loi américaine sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act), écrit le journal. “Les récentes tensions avec les alliés européens portent sur les dispositions de la loi qui offrent des crédits d’impôt aux consommateurs américains pour l’achat de véhicules électriques neufs ou d’occasion”, rappelle l’article. Les deux dirigeants “ont également cherché à présenter un front uni face à la Russie”, et Ursula von der Leyen a déclaré aux journalistes que la discussion avait porté en grande partie sur “la question des sanctions”.

Meta annonce travailler sur un nouveau réseau social. “Twitter pourrait avoir un nouveau rival : une plateforme créée par Meta”, annonce CNN. La maison-mère de Facebook étudie la possibilité de créer une nouvelle plateforme. “Nous réfléchissons à un réseau social décentralisé et indépendant permettant de partager des messages écrits en temps réel”, a déclaré le groupe. La chaîne américaine relève que cette description correspond “essentiellement à la mission de Twitter”, sans que le site de micro-blogging ne soit mentionné. “Ce pourrait être le nouveau concurrent le plus médiatisé s’attaquant à Twitter, qui vacille sous l’impulsion d’Elon Musk”, depuis que le milliardaire a rachaté l’entreprise en octobre dernier, commente CNN.

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