L'ex-punk chanteur des Sex Pistols John Lydon roule pour Donald Trump

John Lydon, ex-Johnny Rotten des Sex Pistols, en 2019 à Los Angeles, California -  Emma McIntyre- Getty Images - AFP
John Lydon, ex-Johnny Rotten des Sex Pistols, en 2019 à Los Angeles, California - Emma McIntyre- Getty Images - AFP

Il a été un anarchiste, un antéchrist, aujourd'hui il est un trumpiste. John Lydon, plus connu sous le nom de Johnny Rotten, figure de proue aux dents gâtées des Sex Pistols dans les années 1970, roule désormais pour Donald Trump.

Celui qui racontait en 2018 avoir opté pour la nationalité américaine, car il était "impressionné par Obamacare", le système de santé mis en place par Barack Obama, est aujourd'hui un des rares soutiens dans showbiz de l'actuel président américain.

"Je serais stupide de ne pas le faire, a ainsi indiqué le chanteur de 64 ans, dans une interview au Guardian. Il est le seul choix judicieux maintenant que Biden est en place - il est incapable d'être l'homme à la barre."

John Lydon, après avoir soutenu Barack Obama et Hillary Clinton, délaisse donc les démocrates et assure qu'il votera Trump à l'élection présidentielle, en novembre prochain.

"Meghan Markle est une personne horrible"

C'est après avoir été accusé de racisme que le chanteur de Public Image Ltd. a commencé à soutenir Donald Trump. "J'ai été accusé d'exactement la même chose, donc je me sens heurté lorsque quiconque est traité de la sorte", indique-t-il.

Lydon se défend, toujours dans les colonnes du Guardian, de tout racisme et se dit "choqué" d'une telle accusation. "Bien sûr que je suis anti-racisme", indique-t-il, refusant cependant de se laisser dicter sa conduite par des groupes politiques ou des mouvements.

Le chanteur, qui est également pour le Brexit, s'apprête à publier un livre dont le titre annonce la couleur: I Could Be Wrong, I Could Be Right (J'ai peut-être raison, j'ai peut-être tort) dans lequel il dézingue à fois, selon le Guardian, le catholicisme, l'islam, le communisme, la politique identitaire et le politiquement correct. Il y évoque également le Brexit, Trump et... la famille royale.

Celui qui faisait rimer en 1977 "God save the Queen" avec "the fascist regime" a mis de l'eau dans son gin.

"Mon sentiment à l'égard de la famille royale est un sentiment de tristesse, explique-t-il ainsi. J'ai toujours pensé que ce sont de pauvres petits oiseaux piégés dans des cages, des cages en or, mais ils sont toujours enfermés".

Il a en revanche très peu d'indulgence à l'égard de Meghan Markle. Pour lui c'est une "horrible personne", "très mauvaise actrice", qui "saute d'une cause à l'autre".

Article original publié sur BFMTV.com