«L'Etoile du Nord», plongée au cœur du régime nord-coréen

Dans un roman d'espionnage haletant, le britannique D.B. John dresse deux beaux portraits de femmes entre la CIA et le Bowibu, la puissante police secrète nord-coréenne.

Une plage de Corée du Sud, à quelques encablures de la Corée du Nord. Soo-Min, une Américaine afro-asiatique, folâtre sur le sable avec un jeune homme. Soudain, l’eau se met à tourbillonner, la mer paraît s’ouvrir, un monstre noir et luisant apparaît. Fin de la séquence. Les autorités diront plus tard que Soo-Min et son amoureux se sont noyés, leurs corps n’ont jamais été retrouvés. Aux Etats-Unis, une jeune femme n’y croit pas : la jumelle de Soo-Min, Jenna. Elle est enseignante et étudie sur son temps libre chaque parcelle de la péninsule coréenne. Jusqu’au jour où la CIA l’approche. Sa connaissance de la Corée du Nord est précieuse, elle pourrait leur être utile pour comprendre les réelles intentions de Kim Jong-un. Après quelques instants d’hésitation, elle accepte. Pour une seule raison : en savoir plus sur ce qu’il est advenu de sa sœur. Au même moment, à Pyongyang, le lieutenant-colonel Cho prépare sa première visite officielle à New York dans le cadre de négociations bilatérales. A la veille de son départ, il apprend qu’un secret de famille risque de faire de lui un traître à la nation, destiné à dépérir dans un camp. A quelques dizaines de kilomètres de là, près de la frontière chinoise, une vieille femme, Madame Moon, tente d’agrémenter son désespérant ordinaire en se livrant au marché noir. Sous son apparence chétive, elle est dotée d’une force et d’une résistance hors du commun. Elle est déterminée à se sortir de sa condition, prête à tout pour échapper au Bowibu, la police secrète nord-coréenne.

Ces trois personnages sont les piliers de l’Etoile du Nord, thriller haletant de D.B. John, pseudo du Britannique David John, ancien éditeur de livre pour enfants reconverti dans l’écriture de romans d’espionnage. De très beaux et très forts personnages de femmes, et surtout une plongée (...)

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