Les efforts (plus ou moins) diplomatiques des Etats-Unis auprès de la Turquie

Le vice-président américain Mike Pence et le secrétaire d'Etat Mike Pompeo ont été dépêchés en Turquie pour négocier un cessez-le-feu auprès du président turc. Recep Tayyip Erdogan est censé les recevoir dans la journée. Cela fait une semaine qu'Ankara a lancé une offensive contre les combattants kurdes dans le nord de la Syrie. « Ne faites pas l'idiot ! » S'exprimant avec des termes assez familiers, le président américain Donald a adressé un courrier à Recep Tayyip Erdogan : « Ne jouez pas au dur ! Ne faites pas l'idiot ! », a-t-il écrit. « Vous ne souhaitez pas être responsable du massacre de milliers de personnes, et je ne veux pas être responsable de la destruction de l'économie turque, ce que je ferais (si nécessaire) », poursuit-il. Donald Trump brandit ainsi la menace de sanctions économiques contre Ankara. Erdogan inflexible Reste que le dirigeant turc est hermétique à toute négociation avec les milices kurdes : " pas question de nous asseoir à la table de terroristes ", a-t-il affirmé. Et de répéter qu'il comptait bien mener l'offensive jusqu'à son terme. La Turquie dit vouloir instaurer une zone de sécurité dans le nord de la Syrie, afin d'éloigner les combattants kurdes de sa frontière. Les combats dans cette zone ont provoqué le déplacement de 300 000 personnes, selon l'observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). - avec agences -