Les dirigeants de l’UE se penchent sur l’avenir post-Brexit

Réunis à Bruxelles pour un sommet informel , les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se sont retrouvés sans le Royaume-Uni. Pour les 27 il s'agissait de parler de l'avenir institutionnel, politique et budgétaire après le Brexit. A l'issue de la réunion le président du Conseil européen a renouvelé sa mise en garde aux autorités britanniques sur l’issue des négociations. " Si ce que rapportent les médias est vrai, je crains que la position britannique ne soit basée que sur une pure illusion ", prévient Donald Tusk . Les dirigeants ont évoqué le budget européen pour l'après 2020. Les Etats membres ne pourront plus à cette date compter sur les 10 milliards d'euros versés annuellement par Londres. Une des pistes envisagée est l'augmentation des contributions nationales. Mais le président de la Commission européenne assure qu’il faudra aussi des coupes. " Si nous ne réduisons pas le budget de la cohésion et le budget agricole, les deux ensembles représentent 70% de la masse budgétaire européenne, si on ne fait pas ça, nous devons réduire les autres politiques de 45% ", souligne Jean-Claude Juncker . Les élections européennes de 2019 étaient aussi à l'ordre du jour. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont indiqué leur refus de graver dans le marbre le principe des têtes de liste, surnommé " Spitzenkandidaten ", pour désigner le prochain président de la Commission.