Les Bourses européennes ouvrent en léger recul

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont ouvert en léger recul vendredi, prolongeant leur correction de la veille, alourdies par le secteur des télécoms, dans des marchés attentistes avant une réunion cruciale de la Fed la semaine prochaine.

Les intervenants s'attendent à ce que la Réserve fédérale s'abstienne d'annoncer un relèvement de ses taux jeudi, un facteur de soutien, qui devrait néanmoins susciter de nouvelles inquiétudes sur l'état de l'économie américaine.

À Paris, l'indice CAC 40 recule de 0,23% à 4.588,06 points vers 07h30 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,35% et à Londres, le FTSE perd 0,14%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro se replie de 0,2% et l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 de 0,37%.

L'EuroFirst 300 affiche un gain de 1,27% depuis le début de la semaine et s'apprête à réaliser sa plus forte hausse hebdomadaire en près de deux mois malgré sa perte de 1,4% jeudi, après trois séances de hausse.

Les Bourses chinoises ont fini sur des faibles variations, à l'issue d'une séance hésitante dans l'attente de nouveaux indicateurs dimanche.

L'indice composite de Shanghai a terminé en hausse de 0,1% sur la journée et de 1,3% sur la semaine alors que l'indice des valeurs vedettes chinoises CSI300 a fini en baisse de 0,3% et de 0,6% sur la semaine.

Les valeurs télécoms figurent parmi les plus fortes baisses de l'EuroStoxx 600 après l'abandon par les opérateurs norvégien Telenor et suédois TeliaSonera du projet de fusion de leurs activités au Danemark. L'indice perd 1,95%, plus net recul sectoriel en Europe.

L'opérateur danois TDC, qui tablait sur une concurrence moins vive du fait de cette fusion à partir de 2017, perd 5,32%. De même, Telecom Italia perd 2,76%, Telefonica 2,1% et Orange 1,37%.

Actelion (-2,55%) figure aussi parmi les plus forts reculs en Europe. Le laboratoire suisse a annoncé avoir entamé des discussions préliminaires avec la biotech américaine ZS Pharma.

E.ON (-2,46%) poursuit sa baisse de jeudi après avoir renoncé à son projet de transfert de ses centrales nucléaires dans une nouvelle entité face aux pressions politiques visant à obliger les électriciens allemands à assumer le coût du démantèlement de leurs installations.

(Lisa Twaronite et Alistair Smout, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Bertrand Boucey)