Les éleveurs du Sud-Est demandent l'éradication du loup
NICE (Reuters) - Les éleveurs du Sud-Est demandent à François Hollande que 24 loups soient abattus avant la fin de la semaine dans leur région, avec l'aide de l'armée si nécessaire, pour lutter contre les attaques de ce prédateur contre leurs troupeaux. La Fédération ovine des Alpes-Maritimes, la Fédération des acteurs ruraux, l'Association des éleveurs et bergers du Vercors-Drome-Isère et Solidarité pastorale ont interpellé le président dans une lettre ouverte envoyée avant son déplacement, samedi à Nice, pour l'ouverture des Jeux de la Francophonie. "Les loups sabotent l'élevage", écrivent-ils. "Il est inadmissible que l'Etat français attende qu'il y ait une victime humaine pour réagir. Il est plus que temps de prendre la mesure réelle du danger encouru." "Si vous manquez de moyens (...), faites appel à l'armée pour porter assistance aux éleveurs en danger", ajoutent-ils en demandant que les chasseurs aient le droit de tirer des loups. Ils demandent que 24 loups soient abattus avant le 6 septembre, et non jusqu'au printemps 2014, comme le prévoit le "plan loup" entré en vigueur au niveau national en mai dernier. Les Alpes-Maritimes sont particulièrement touchées par les attaques sur les troupeaux. Deux loups ont été abattus cette année dans le département, dont un le 19 août dernier. "Depuis le début de l'année 2013, 355 attaques sont imputables au prédateur dans les Alpes-Maritimes, ayant occasionné 1.300 victimes", indique la préfecture. Matthias Galante, édité par Yves Clarisse