Lens: les plaintes des supportrices sur les fouilles au Havre classées sans suite

L'affaire est close, du moins pour la justice. Le procureur du Havre a confirmé ce lundi au journal L'Equipe avoir classé sans suite plusieurs plaintes de supportrices lensoises. Au total, sept fans du club artésien avaient saisi la justice pour "agression sexuelle" après des palpations de sécurité anormales au stade Océane, le 20 octobre.

"L'enquête a été clôturée et j'ai signé une décision de classement sans suite", a confié Bruno Dieudonné auprès du quotidien. Le représentant de l'Etat a confirmé avoir notifié la décision aux plaignantes.

La vigile était écartée depuis plusieurs mois

Toutefois, d'autres plaintes de supportrices, cinq Lensoises ainsi qu'une fan brestoise et une Lilloise n'auraient jamais atteint le bureau de la justice. Et même si Bruno Dieudonné en avait officiellement eu connaissance, le procureur a estimé que cela n'aurait pas renforcé le dossier contre le HAC et la personne du service de sécurité suspectée dans cette affaire.

"Elles ne changeraient rien a priori à la décision prise, les investigations ne permettant pas d'établir un élément intentionnel", a encore estimé le procureur de la République. En l'absence de toute volonté d'agression sexuelle, il n'y a donc pas de cas aux yeux de la justice.

Toutes formulées contre le même membre du service de sécurité du Havre, une vigile chargée des palpations, les plaintes en question faisaient état de fouilles ressenties comme "invasives", en particulier au niveau de la poitrine et des parties génitales. Face à de telles accusations et des dénonciations sur comportement, l'employée avait rapidement été écartée de ses fonctions.

Article original publié sur RMC Sport