Le président de la Catalogne propose un nouveau vote sur l'indépendance

Le mouvement pacifiste catalan s'est transformé cette semaine en guérilla urbaine. Depuis la condamnation des dirigeants Catalans par la justice espagnole ce lundi, la région s'embrase. En quatre jours, près de 200 policiers auraient été blessés selon le ministère de l'intérieur. Rien que dans la journée de mercredi, 96 blessées ont été dénombrés dans quatre villes de la région, dont 58 à Barcelone. Le président de la région, partisan de l'indépendance, a fini par condamner les violences dans la nuit de mercredi à jeudi, ce qui lui a valu une pluie de critiques de la part des manifestants. "Il n'y a aucune raison de brûler des voitures, ni de commettre des actes de vandalisme. Les manifestations doivent être pacifiques " a-t-il dit, d'après les propos rapportés par l'AFP. Mais devant le parlement régional, Quim Torra propose un nouveau vote sur l'indépendance. " Si, pour avoir installé des urnes, ils nous condamnent à cent ans de prison , la réponse est claire : il faudra ressortir les urnes pour l'autodétermination " a-t-il déclaré. Ce vendredi, les manifestants de l'ensemble de la région doivent converger à Barcelone pour une grève générale.