L'ancienne impératrice iranienne Farah Pahlavi expose sa collection privée d’art à Paris

C’est une exposition très attendue. Pour la première fois, Farah Pahlavi, ancienne impératrice d’Iran et figure emblématique pour l’art et la culture de son pays, montre une partie de sa collection privée d’art au public. Aujourd’hui âgée de 85 ans, exilée depuis la révolution iranienne en 1979, elle a choisi comme lieu d’exposition Paris, la capitale de la liberté, comme pour faire résonner en arrière-plan de chaque œuvre d’art contemporain son souhait que l’Iran soit un jour (pas trop lointain) aussi libre que chaque tableau exposé. Entretien avec l’artiste et commissaire iranienne Vanecha Roudbaraki, qui a sélectionné les œuvres en accord avec Farah Pahlavi.

RFI : Pourquoi qualifiez-vous cette exposition de la collection privée d’art de Farah Pahlavi d’« événement » ?

Vanecha Roudbaraki : Parce que c'est la première exposition de la collection privée de l'impératrice Farah Pahlavi. Beaucoup de gens, beaucoup d'artistes et beaucoup d’Iraniens attendaient ça. Nous connaissons son amour pour l’art et pour la culture depuis des décennies, elle a été toujours très présente dans les expositions et les événements culturels et artistiques. Beaucoup de gens voulaient connaître sa collection privée.

Pourquoi l’impératrice Farah Pahlavi a-t-elle pris la décision d’exposer maintenant une partie de sa collection à Paris avant de la transférer au Portugal pour y installer sa fondation à la mémoire de l'histoire et du patrimoine culturel de l'Iran ?

Oui, absolument.


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