Le lancement de la première fusée fabriquée en 3D... échoue pour la troisième fois

Encore un échec pour la start-up Relativity Space, qui tentait pour la troisième fois d'envoyer la première fusée imprimée en 3D dans l'espace. Après avoir décollé de la base de lancement de Cap Canaveral (Floride) le 22 mars dernier, ce bijou de technologie baptisé "Terran 1" n'a malheureusement pas réussi à atteindre l’orbite. Mais pas de quoi baisser les bras pour autant pour les ingénieurs de la start-up américaine, qui se félicitent déjà d'avoir réussi à quitter le pas de tir.

Après deux premiers essais annulés à la dernière minute pour divers dysfonctionnements, les 9 et 11 mars derniers, Terran 1 a malgré tout réussi l'exploit de franchir le "Max-Q", c’est-à-dire "l'état de contrainte le plus élevé sur nos structures imprimées", écrit Relativity Space sur Twitter. Ce qui donne une idée du niveau de résistance de l'engin pour réussir à supporter cette énorme pression durant la phase de décollage. Mais après que le deuxième étage se soit séparé de son booster, une étape souvent redoutée par les ingénieurs, la fusée s'est mise à ralentir et les équipes ont annoncé la fin de la mission.

La fusée Terran 1 devait recueillir diverses données, mais surtout fournir la preuve qu’une fusée imprimée en 3D pouvait résister aux rigueurs du décollage et des vols spatiaux. Aucune perte n'est à déplorer sur ce troisième essai, Terran 1 ne transportait uniquement un gros morceau de métal imprimé en 3D de 1250 kg pour prouver sa capacité à transporter du matériel. Ce qu'il faut surtout retenir (...)

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