Lamborghini - Suspension "Active Wheel Carrier" : comment le taureau réinvente la roue !
Le circuit de Nardo, dans le Sud de l’Italie, compte 6,3 km de virages, nichés au pied du célèbre anneau de vitesse. Un tracé exigeant, donc. Et pour qu’un pilote professionnel puisse gagner trois secondes ici avec la même voiture, il faut avoir des pneus slicks, une suspension plus verrouillée et des freins améliorés.
Le mulet de la Lamborghini Huracán Evo RWD que je conduis n’a rien de tout cela, mais il vient de gagner 2’’8 au tour (!) d’une simple pression sur un interrupteur. C’est une différence énorme, qui n’est pas si loin des 3’’7 d’écart que Lamborghini avait revendiquées entre l’Huracán Evo et le modèle standard, quelques années plus tôt seulement.
Dans un slalom, lors des changements de direction, l’avant de la voiture est incroyablement réactif, et l’arrière est relativement instable, presque comme du patinage sur glace. C’est agile et nerveux.
A 110 km/h, je tourne en levant brusquement le pied de l’accélérateur, et l’Huracán décroche en réclamant de multiples corrections. Alors on actionne un interrupteur situé près du volant, et ce n’est plus la même histoire. Quelques secondes plus tard, j’ai du mal à comprendre ce qui vient de se passer.
Dans le même slalom, la sensation à l’avant est identique, mais l’arrière est infiniment mieux posé. Au volant, le système rend l’Huracán beaucoup plus stable, puis il occasionne davantage de sous-virage, qu’il semble contrer à la façon d’un contrôle de stabilité, mais sans à-coups. Alors… de quoi peut-il bien s’agir ?
Monsieur Mohr sourit quand je...Lire la suite sur Sport Auto