L’alerte enlèvement, un dispositif efficace

 La procédure « Alerte enlèvement » française a vu le jour en février 2006.  - Credit:ALLILI mourad/SIPA / SIPA
La procédure « Alerte enlèvement » française a vu le jour en février 2006. - Credit:ALLILI mourad/SIPA / SIPA

Le plan « Alerte enlèvement », déclenché après l'enlèvement d'un bébé de 1 mois à Meaux, a montré son efficacité. Le nouveau-né a été retrouvé sain et sauf, ce vendredi, quelques heures seulement après le lancement de l'alerte. Déclenchée à 30 reprises, la procédure a fonctionné 29 fois. L'enfant a été retrouvé mort dans un seul cas. En 2020, la petite Vanille, âgée de 1 an, a été tuée par sa mère à Angers.

Inspiré du plan « Amber Alert », créé au Texas en 1996, après l'enlèvement et l'assassinat de la petite Amber Hagerman, le dispositif a été adopté en France en février 2006. Il a été déclenché officiellement pour la première fois le 9 juillet 2006 après la disparition de deux sœurs, Émeline et Mélissa, 8 et 10 ans, dans le Maine-et-Loire.

Plusieurs critères nécessaires

Il est lancé en cas de rapt d'enfant mineur une alerte massive au travers d'une cinquantaine de canaux de diffusion (radio, télévision, sites Internet, panneaux de gare et d'autoroutes, panneaux d'affichage urbain, réseaux de la SNCF ou de la RATP). L'objectif : mobiliser la population dans la recherche de l'enfant enlevé et de son ravisseur.À LIRE AUSSI Comment la police travaille sur les disparitions d'enfants

Lancé sous l'autorité du procureur de la République, le plan « Alerte enlèvement » est déclenché le plus tôt possible. Il est activé si plusieurs critères sont réunis : il faut un enlèvement avéré et pas une simple disparition, la victime doit être mineure et son intégrité physique o [...] Lire la suite