Lady Di dit oui à Dodi. Et si Diana s'était mariée avec Al-Fayed

Rewind. Cet été, «Libération» transforme l’Histoire en fictions. Enceinte, la princesse de Galles accepte d’épouser son richissime amant égyptien. Les paparazzi jubilent.

«Tu te souviens de notre premier dîner en tête à tête chez Lucas Carton? Tu te souviens, tu m’avais fait goûter ton vin préféré, du baron de L. Dis, Dodi, est-ce que tu te souviens ? Dodi ? Tu dors ?

- Darling Di, j’ai sommeil.

- Dodi, j’ai mal au cœur.

- Di, c’est pas fini, tes soucis d’anorexie ? Rendors-toi !

- Dodi, je crois que je suis enceinte. Tu imagines, à peine un an après mon divorce d’avec Charles, c’est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire.

- Ma princesse, t’es sérieuse ?»

Dodi a du mal à cacher son embarras. Malgré la pression de son père, Mohamed, qui rêve d’une union lui ouvrant enfin les portes de la haute société anglaise, l’héritier Al-Fayed n’est pas certain de vouloir vivre ad vitam aeternam avec cet appât vivant à paparazzi. Il sait qu’avec une grossesse, il n’aura plus trop le choix. Quelques jours plus tôt, son père, homme prévoyant, lui a fait acheter à Monaco une bague «Dis-moi oui» chez Repossi à 1,2 million le caillou. Dodi commence à déprimer.

La princesse, elle, sourit : «Appelle l’hélico pour envoyer René m’acheter un test à Cagliari. Un Clearblue.»

Ce matin du 30 août, à bord du yacht le Jonikal, René Delorm, le majordome de Dodi al-Fayed, a fini de dresser le petit-déjeuner sur le pont. Café et œufs brouillés pour Dodi, jus de carotte et quelques fruits pour Di. Comme à l’accoutumée, il a disposé à l’intention de la princesse les journaux qui parlent d’elle, les seuls qu’elle lit. Il s’apprête à toquer à la porte du couple, lorsqu’il entend cette conversation qui l’emplit d’aise. Au Sun, il a déjà vendu des clichés de Di en maillot de bain léopard. Cette fois, avec ce scoop, il va vraiment toucher le jackpot. Quelques heures plus tard, le couple de l’été et leur personnel s’envolent depuis l’aéroport d’Olbia, en Sardaigne, pour celui du Bourget, à Paris.

Vers (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

«Diana était un peu bling-bling avant l’heure»
«Benitez est la dernière personne à l’avoir vue»
Peines prescrites : une polémique à retardement
Une mère se défenestre avec son nouveau-né en Gironde
Un été ponctué d'orages tardifs mais violents