L'administration Trump ne considère plus les colonies israéliennes contraires au droit international

Après la reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d'Israël et celle de la souveraineté de l'Etat hébreu sur le Golan syrien, il s'agit d'une nouvelle décision spectaculaire qui éloigne un peu plus l'idée de "plan de paix ultime" voulu par Donald Trump au Proche-Orient. L'administration du président américain a en effet annoncé lundi soir que les Etats-Unis ne considéraient plus comme illégales les colonies de l'Etat hébreu en Cisjordanie occupée. Ce choix, en rupture avec la tradition diplomatique américaine, a aussitôt été salué par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et dénoncée par l'Autorité palestinienne.

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C'est Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, qui a officialisé cette position lundi devant la presse : "Après avoir examiné soigneusement tous les arguments de ce débat juridique, [l'administration Trump conclut que] l'établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie n'est pas en soi contraire au droit international."

La fin d'une doctrine adoptée en 1978

Le secrétaire d'Etat des Etats-Unis a tenu à présenter cette annonce comme un retour à l'interprétation du président Ronald Reagan au début des années 1980, se démarquant surtout de la précédente administration démocrate de Barack Obama qui avait vivement condamné la colonisation.

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Il n'y aura jamais de solution judiciaire au conflit [au Proche-Orient]

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Mais la politique américaine s'appuyait en fait jusqu'ici, ...


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