La Wallonie ne se pliera à aucun ultimatum sur le Traité de libre-échange UE/Canada

“Il ne sera pas possible de respecter l’ultimatum” de l’Union européenne. Le président du Parlement wallon André Antoine campe sur ses positions : il faut plus de temps pour étudier les documents du Traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA). #CETA Andre_Antoine président du parlement wallon était l'invité de #7h50 Le_Bux  https://t.co/B9pggT1VhT pic.twitter.com/ZdwWCHFKgH— Bel RTL (@BelRTL) October 24, 2016 “Nous sommes confrontés à une marmelade de textes. Il nous faut du temps pour analyser leur cohérence”, Andre_Antoine #matin1— Le cdH (lecdh) October 24, 2016 La Wallonie voit dans le CETA les prémices du traité TTIP (ou Tafta), très impopulaire, que l’UE négocie très laborieusement avec les Etats-Unis, et réclame plus de garanties face aux puissantes multinationales. CETA: pour André Antoine, “la menace ne peut pas remplacer des convictions” https://t.co/rqWTuwdZxz— RTBF info (@RTBFinfo) October 24, 2016 Les autorités européennes ont donné jusqu‘à ce soir à la Belgique pour décider si elle approuvait ou pas cet accord. Mais la Belgique ne peut donner son feu vert sans avoir le soutien de ses cinq composantes fédérales. Or, le Parlement wallon a rejeté ce traité. Et sans l’accord de la Belgique, le sommet européen et la signature programmés jeudi à Bruxelles, en présence du Premier ministre canadien Justin Trudeau, seront annulés. Un #échec du #CETA ne marginalise pas l’Union européenne  ( par quatremer ) https://t.co/FAG08ept9D via libe— Jerry BXL (@JerrySanBXL) October 24, 2016 Le Premier ministre belge réunit lundi après-midi les gouvernements fédéraux et régionaux, pour tenter de trouver une issue à cette crise.