La tournée des candidats s'achève sans le prince Ali

La tournée des candidats s'achève sans le prince Ali

Au moment où l'élection du successeur de Sepp Blatter à la présidence de la FIFA approche à grands pas, le prince Ali ben Al-Hussein brillera par son absence à la dernière étape de la tournée mondiale de candidats.

Absent de la dernière rencontre qui se tient jeudi et vendredi, à Miami en Floride, le Jordanien souhaite prendre ses distances avec les vieilles façons qu'empruntent encore ses opposants dans l'espoir de se faire élire.

Le prince Ali a dénoncé ceux qui, selon lui, tentent de récolter des votes en s'assurant le soutien des confédérations continentales d'ici le congrès du 26 février à Zurich.

Il dit de ses adversaires, sans les nommer, qu'ils prônent la division entre les différentes régions du globe.

« C'est ce qui me différencie des autres candidats qui choisissent de faire pression sur les régions et de diviser le monde, ce qui est une mauvaise chose », a indiqué le prince Ali.

Candidat malheureux en mai 2015 pour la présidence, le Jordanien a multiplié les critiques contre le processus électoral, qui soulève selon lui des questions d'éthique.

Il a en notamment contre le Suisse Gianni Infantino qu'il accuse d'utiliser sa propre organisation (UEFA), dont il est le secrétaire général, à des fins électorales.

Toujours selon lui, le cheik Salman du Barheïn, président de la Confédération asiatique, agit de manière similaire en passant des accords de développement avec la Confédération africaine.

Deux autres candidats se présentent pour succéder à Sepp Blatter, à savoir le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la FIFA, et l'homme d'affaires sud-africain Tokyo Sexwale.

Le prince Ali de Jordanie a par ailleurs promis, s'il est élu, de publier le rapport de Michael Garcia, ancien procureur américain qui avait enquêté sur les conditions d'attribution des Mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar.