Starbucks réplique à la politique de Donald Trump et promet d'embaucher 10 000 réfugiés

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(Getty Images)

Le décret anti-immigration de Donald Trump ne cesse de faire réagir. Militants, politiques mais aussi multinationales. Parmi elles, la célèbre enseigne de cafés Starbucks, qui compte, à sa manière, faire comprendre au président ce qu’elle pense de ce décret.

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Le texte interdit, pendant 90 jours, l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays (Irak, Syrie, Soudan, Somalie, Libye, Iran, Yémen), une liste pouvant être élargie sur proposition faite au président.

“La promesse du rêve américain est remise en cause”

Le PDG de Starbucks, Howard Schultz, a annoncé dimanche que l’entreprise allait embaucher 10 000 réfugiés. “Je vous écris aujourd’hui avec une grande inquiétude, le coeur gros et une promesse ferme (…) Nous vivons dans une période sans précédent, un moment au cours duquel (…) la promesse du rêve américain est remise en cause”, explique-t-il dans un courrier publié dimanche. Ainsi, aux États-Unis, le groupe va commencer par recruter les réfugiés ayant travaillé pour l’armée américaine, comme interprète par exemple.

Howard Schultz précise que Starbucks est en contact avec ses employés concernés par le décret de anti-immigration. Il ajoute que l’enseigne s’engage à embaucher des personnes ayant fui les guerres, les persécutions et discriminations dans les 75 pays où il est présent les cinq prochaines années. “Nous devons nous assurer que nos élus nous entendent individuellement et collectivement. Starbucks fait sa part”, a conclu le PDG de Starbucks, proche du parti démocrate.