La police égyptienne tue 16 activistes à Ismailia et Gizeh

LE CAIRE (Reuters) - Les forces de police égyptiennes ont tué 16 hommes armés lors de fusillades dans la province d'Ismailia et à Gizeh, a annoncé le ministère de l'Intérieur précisant que la plupart étaient des activistes en fuite liés à des attaques récentes dans le nord du Sinaï. Au moins 23 soldats égyptiens ont été tués vendredi dans la péninsule par un véhicule rempli d'explosifs qui a foncé sur deux postes de contrôle militaires, une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique. Il s'agissait d'une des attaques les plus meurtrières de ces dernières années en Egypte. La police a localisé un camp d'entraînement d'activistes dans une zone désertique de la province d'Ismailia qui devait accueillir "de nouvelles recrues venant des différentes régions de la république et les soumettre à des programmes d'entraînement militaires sur l'usage de différents types d'armes à feu et la confection d'engins explosifs", précise le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Les forces de sécurité ont été prises pour cibles de tirs dès qu'elles ont approché du camp d'entraînement et elles ont répliqué, tuant 14 activistes. Par ailleurs, deux hommes appartenant au nouveau groupe islamiste Hasm, qui a revendiqué l'assassinat d'un officier de la sécurité intérieure à Kaloubiya, ont été tués lors d'une fusillade à Gizeh. (Pierre Sérisier pour le service français)