La nourriture des cantines scolaires est-elle satisfaisante ? Parents et enfants répondent

Nous n’avons pas toujours la main sur l’alimentation de nos enfants. Notamment lorsqu’ils sont à l’école. Et autant dire que la cantine ne suscite pas l’enthousiasme général, selon un sondage de l'Ifop relayé par 60 millions de consommateurs, surtout du côté des enfants. Concrètement, les trois quarts ne finissent pas toujours leur assiette et ce, principalement parce qu’ils n’aiment pas les plats servis (82%) mais aussi, dans une moindre mesure, parce qu’ils manquent de temps (23%). Sans grande surprise, ce sont les plats végétariens et les plats à base de poisson qui sont les moins appréciés. À contrario, les féculents, les yaourts et les desserts, fruits frais compris, se classent en pôle position des plats les plus aimés.

Quant aux parents, soucieux de la variété des plats et de l’équilibre nutritionnel, ils sont pour la plupart satisfaits sur ces deux aspects (65%). C’est d’ailleurs l’une de leurs priorités, à savoir des repas équilibrés (80% des sondés), des ingrédients de qualité (77%), des repas qui "seront mangés et ne produiront pas de gâchis" (51 %), qui soient très variés (30%) et, enfin, "adaptés aux goûts des enfants" (27%).

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Des quantités pas suffisantes

En revanche, ils estiment que les quantités ne sont pas suffisantes. Concrètement, plus de 50% des parents pensent que leur enfant ne mange pas toujours assez à la cantine (contre un quart des enfants), surtout les plus grands, les garçons et ceux d’Île-de-France. "Le personnel de cuisine fait au mieux pour respecter les grammages recommandés par les textes officiels mais ceux-ci sont les mêmes du CP au CM2 et ce, quel que soit l’appétit de l’enfant”, a expliqué à 60 millions de consommateurs Marie-Pierre Membrives, ingénieure en agroalimentaire.

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Pour rappel, environ 75% des 12,9 millions d’élèves scolarisés mangent au moins une fois par semaine à la cantine. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. "Tous les maires de France veulent de l'alimentation durable dans l'assiette des enfants. Personne ne va vous dire le contraire. Mais quand on détaille les budgets, les projets et les investissements, il y a quand même de très gros écarts”, selon les villes, avait expliqué Ariane Delmas Co-fondatrice de l’entreprise Les marmites volantes dont les propos avaient été relayés par France inter en octobre dernier.