"On l’a pas touché" : deux interpellés dans l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron témoignent

"On l’a pas touché" : deux interpellés dans l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron témoignent

Placés en garde à vue dans le cadre de l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron puis relâchés sans poursuites judiciaires, Jimmy et Julien assurent que l'un des agresseurs a agi en légitime défense, et que Jean-Baptiste Trogneux est le premier à avoir porté des coups.

Une agression qui suscite émoi et indignation. Dans la soirée de lundi, à Amiens, Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron et par alliance du président de la République, a été violemment pris à partie par un groupe d'une dizaine d'individus devant sa chocolaterie.

"Légitime défense"

Parmi les huit personnes placées en garde à vue après cet épisode, trois jeunes hommes majeurs vont être jugés ce mercredi en comparution immédiate tandis qu'une jeune femme mineure de 16 ans sera pour sa part présentée au juge pour enfants.

Quatre autres individus ont été remis en liberté sans poursuites judiciaires. Deux d'entre eux, Jimmy et Julien, âgés de 29 et 23 ans, sont revenus au micro de BFMTV sur la chronologie des faits de lundi soir, et assurent ne pas avoir porté le premier coup.

"Il y a un de mes camarades qui a mis deux poubelles devant la porte de Jean Trogneux. Du coup Jean-Baptiste Trogneux est sorti et il a plaqué mon camarade, il ne s’est pas laissé faire pour légitime défense", dit Jimmy. "On l’a pas touché", assure-t-il.

Dans la suite de son propos, le jeune homme affirme de nouveau que l'un des agresseurs a agi "en légitime défense." "Il s'est défendu parce que c’est Jean-Baptiste Trogneux qui a commencé à le plaquer à terre", martèle-t-il.

"Je demande que Macron se casse"

Très vite, la prise de parole des deux individus devient politique, "A un moment Macron cherche la guerre, il est pour les riches mais il laisse les pauvres de côté", lance de nouveau Jimmy, repris par son ami, lui aussi interpellé lundi, qui déroule:

"Macron il est là pour les riches, nous on demande des choses et Macron il bouge pas. Alors moi je demande que Macron se casse, c’est tout."

Souffrant selon son père d'une commotion, de plusieurs doigts abîmés et de côtes cassées, Jean-Baptiste Trogneux s'est vu prescrire quatre jours d'ITT.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Que s'est-il passé lors de l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron à Amiens ?