« L’origine du monde », le tableau de Courbet, tagué au Centre Pompidou-Metz
158 ans après sa création, « L’origine du monde », œuvre saisissante de Gustave Courbet représentant un sexe féminin continue de déchaîner les passions. Le tableau, heureusement protégé par une vitre, a été tagué alors qu’il est actuellement exposé au Centre Pompidou-Metz. Selon l’Est Républicain, le musée a été évacué par les services de sécurité, évoquant un « problème » dont la nature n’a pas été précisée.
Toujours selon le quotidien régional, citant des visiteurs présents, deux jeunes femmes, seraient responsables de cette action revendiquée au nom du mouvement #MeToo. Elles auraient été interpellées par la sécurité après avoir maculé le tableau.
Les deux activistes ont tagué en rouge « MeToo » sur « L’Origine du monde » ainsi que sur une œuvre de Valie Export, a précisé Mme de Robertis à l’AFP.
À l’origine de cette « action », l’artiste performeuse franco-luxembourgeoise Deborah de Robertis, qui l’a baptisée « On ne sépare pas la femme de l’artiste ».
Au total, cinq oeuvres seraient concernées, selon un message posté sur X (ex-Twitter) par la ministre française de la Culture Rachida Dati.
PHOTOS | Le tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet tagué au centre @PompidouMetz, deux femmes en garde à vue https://t.co/yEvf1yKy3O
— France Bleu Lorraine Nord (@fblorrainenord) May 6, 2024
Vol d’une œuvre d’Annette Messager
Deux jeunes femmes, nées en 1986 et 1993 et sans antécédents judiciaires, ont été placées en garde à vue en début d’après-midi, a indiqué à l...