L’Italie pourrait fermer ses portes aux migrants sauvés par des ONG étrangères

Giorgia Meloni, à la tête du gouvernement italien, s'oppose fermement à un amendement sur le statut des ONG étrangères sauvant des migrants en Méditerranée.  - Credit:RICCARDO DE LUCA / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
Giorgia Meloni, à la tête du gouvernement italien, s'oppose fermement à un amendement sur le statut des ONG étrangères sauvant des migrants en Méditerranée. - Credit:RICCARDO DE LUCA / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

En pleine crise migratoire, l'Italie pourrait bien fermer ses frontières aux migrants sauvés par des ONG étrangères. Ce sera le cas si un meilleur compromis sur le statut de ces ONG secourant des migrants en Méditerranée n'est pas trouvé dans le cadre du Pacte asile et immigration, a déclaré Giorgia Meloni ce vendredi à Malte.

Les ONG secourant ces rescapés étrangers devront alors les faire débarquer dans les pays dont leurs bateaux battent pavillon, notamment allemand, a précisé la cheffe du gouvernement italien, qui rejette un amendement présenté par l'Allemagne sur le statut et le rôle des ONG au moment du vote jeudi à Bruxelles, de la réforme du Pacte asile et immigration.

À LIRE AUSSI Pacte migratoire : l'Allemagne ne bloque plus le dernier texte en EuropeLe texte a été approuvé par les Vingt-Sept mais l'Italie, qui s'est dite surprise par le dépôt in extremis des propositions allemandes, a émis des réserves et demandé un délai de réflexion.

Meloni fustige « un pas en arrière »

Cet amendement est « un pas en arrière » et « nous proposons donc un autre amendement en vertu duquel le pays responsable de l'accueil des migrants transportés sur un navire d'ONG est celui du pavillon de ce navire », a expliqué Giorgia Meloni à la presse en marge d'un sommet des pays méditerranéens de l'Union européenne à Malte.

« On ne peut pas jouer à la solidarité avec les frontières des autres », a-t-elle ajouté. Selon des informations rapportées par des médias italiens, l'amen [...] Lire la suite