L’investiture de Ron DeSantis en Floride, prélude à la présidentielle 2024

La seconde investiture du gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis est presque “une répétition générale” en vue de la présidentielle américaine de 2024, estime le Miami Herald. Si Ron DeSantis, contrairement à Donald Trump, ne s’est pas encore déclaré officiellement candidat à la course à la Maison-Blanche, les médias américains, à l’instar du plus grand quotidien de Floride, tiennent sa candidature pour sûr et épient le moindre de ses faits et gestes.

Le gouverneur républicain de Floride va-t-il continuer à se présenter comme le champion des “guerres culturelles” qui lui ont valu de devenir un héros de la droite, en creusant le même sillon politique que Donald Trump ? S’interroge le Miami Herald en rappelant que Ron DeSantis s’est notamment distingué lors de son discours de victoire, le 8 novembre, en déclarant que “la Floride est le lieu où s’arrête la culture woke”.

Mettre un terme au “tribalisme politique”

Va-t-il, au contraire, élargir son message politique pour rallier les électeurs modérés et reprendre certains des thèmes plus consensuels de sa première investiture en 2019 ? Lors de sa première investiture, le gouverneur républicain de Floride avait en effet promis de mettre un terme au “tribalisme politique” et notamment mis l’accent sur l’éducation et l’environnement, rappelle le plus grand quotidien de Floride, tout en soulignant que la pandémie de Covid-19 ainsi que la campagne de réélection de Trump l’ont ensuite poussé à droitiser son propos et son programme.

Une chose est sûre, son second discours d’investiture, qu’il doit prononcer ce 3 janvier, sera éminemment symbolique et va être largement écouté dans le pays. Comme le souligne le lobbyiste républicain Brian Ballard dans les colonnes du Miami Herald :

“En dehors de Ronald Reagan [ancien gouverneur républicain de Californie élu à la Maison-Blanche en 1980], je ne connais pas d’autre gouverneur qui se soit montré capable de capter l’attention de tout le pays comme sait si bien le faire Ron DeSantis.”

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :