L’influenceuse Sissy Mua répond aux témoignages dénonçant un management toxique chez Trainsweateat

L’influenceuse fitness, suivie par plus de deux millions de personnes sur les réseaux sociaux, a cofondé cette application de coaching sportif et nutrition en 2019.

RÉSEAUX SOCIAUX - Pour l’entreprise Trainsweateat (TSE), cofondée par l’influenceuse fitness Sissy Mua, une tempête médiatique fait rage depuis quelques semaines.

Avec son 1,5 million d’abonnés sur Instagram et près de 640 000 sur TikTok, Sissy Mua est l’une des créatrices de contenu fitness les plus populaires en France. En 2019, elle a fondé avec son compagnon, Tini, une plateforme et application de coaching de sport et nutrition. Cette dernière propose des dizaines de programmes sportifs en salle ou à la maison.

C’est en postant il y a trois semaines sur LinkedIn une nouvelle offre premium destinée aux entreprises que Sissy Mua s’est attiré les foudres d’anciens employés de son entreprise. Une dizaine de témoignages ont ainsi été publiés sur le compte Instagram « balancetastartup », dans lesquels sont dénoncés un management toxique et des conditions de travail difficiles chez Trainsweateat.

« Travailler dans cette entreprise est un pur cauchemar », « travailler chez TSE, c’est être sous pression sans arrêt », « j’allais la boule au ventre tous les matins dans les locaux, je ne supportais plus de voir mes collègues pleurer », « c’est la pire expérience professionnelle de ma vie », « peur de vous faire engueuler tel un enfant de six ans à chaque message Slack que vous recevez »… Au total, neuf témoignages de neuf personnes différentes ont été recueillis, « qui ont toutes fourni des preuves d’emploi avant publication », précise le compte balancetastartup.

Un cabinet spécialisé mandaté pour un audit interne

Depuis la publication des premières accusations le 7 mars, bon nombre d’internautes ont appelé Sissy Mua et l’entreprise Trainsweateat à réagir. Silence radio pendant une quinzaine de jours, avant que l’influenceuse et son compagnon s’expriment via un long communiqué (à lire en intégralité plus bas) publié sur le compte Instagram de Trainsweateat ce vendredi 22 mars.

Le couple affirme que ces témoignages d’anciens salariés doivent être « entendus et considérés ». Mais il refuse « d’adhérer aux attaques personnelles et diffamatoires ». « Notre entreprise a connu ces cinq dernières années une croissance exceptionnelle, grâce à un travail collectif et à l’engagement de tous. Ce dynamisme a parfois pu occasionner des manquements, lit-on dans le communiqué. Il en résulte une situation paradoxale : alors que nous œuvrons chaque jour pour le bien-être des gens, certains salariés de Trainsweateat ont pu se sentir en difficulté dans leur quotidien. Nous le regrettons. »

Le couple annonce par ailleurs avoir mandaté un cabinet indépendant spécialisé dans le droit social et les audits internes « pour écouter les salariés, examiner nos procédures et formuler des recommandations susceptibles d’améliorer l’organisation de Trainsweateat ». Les résultats seront rendus aux salariés « dans quelques semaines ».

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