Comment l’humain, non prédisposé au froid, s’est remarquablement adapté
Face au froid, l’être humain n’a pas pu compter sur une adaptation biologique comme certains animaux ou les Néandertaliens. Cela dit, il a montré une capacité d’adaptation malgré une incompatibilité naturelle.
L’être humain est une espèce tropicale. Nous avons vécu dans des climats chauds pendant la majeure partie de notre évolution, ce qui pourrait expliquer pourquoi nous sommes nombreux à passer en rêvant à l’été.
Toutes les espèces de singes habitent des régions tropicales. Les plus anciens fossiles connus de la lignée humaine (homininés) proviennent d’Afrique centrale et orientale. Les homininés qui se sont déplacés vers le nord, sous des latitudes plus élevées, ont rencontré des températures glaciales, des jours plus courts qui réduisaient le temps pour chercher de la nourriture, de la neige qui rendait la chasse plus difficile et un vent glacial qui accentuait la perte de chaleur de leur corps.
Compte tenu de sa capacité limitée d’adaptation au froid, comment se fait-il que notre espèce soit devenue dominante, non seulement dans les régions chaudes de nos ancêtres, mais aussi partout sur la planète ? La réponse réside dans notre habileté à développer des solutions culturelles complexes pour relever les défis de la vie.
Il n’y a pas que les humains qui se débrouillent pour éviter le froid… // Source : onlyfabrizio
Les premiers signes de la présence d’homininés en Europe du Nord ont été découverts à Happisburgh,
Crédits photos de l'image de une : Source : Anna V Ponomareva