L’homme à l’origine de l’attaque à l’ammoniac à Londres est toujours en cavale

Près d’une semaine après s’être rendu coupable d’une attaque à l’ammoniac (et non à l’acide comme indiqué précédemment), Abdul Ezedi est toujours introuvable. Auprès de la presse anglaise, un ami évoque une possible vengeance.

Où se cache Abdul Ezedi ? Depuis le 31 janvier, toutes les unités de police du Royaume-Uni sont à ses trousses, mais rien ne permet, pour l’heure, de localiser cet homme qui s’est rendu coupable d’une attaque à l’ammoniac (et non à l’acide comme indiqué précédemment) dans le centre de Londres, blessant neuf personnes, en plus de lui-même.

Ce soir-là, l’homme d’origine afghane s’en est pris physiquement une mère de 31 ans et ses fillettes, âgées de trois et huit ans, et leur a jeté au visage de l’ammoniac - plus précisément de l’alcali -, qu’il détenait dans une tasse à café en métal. Une agression qui a fait six autres blessés, parmi lesquels des passants venus en aide à la famille et des policiers.

Abdul Ezedi a ensuite pris la fuite à pied et les policiers ont rapidement perdu sa trace…

Une vengeance ?

Depuis, les forces de l’ordre tentent, outre le fait de mettre un terme à sa cavale, de comprendre les motivations de son geste. Mais le flou reste entier, près d’une semaine après le drame. Au « Daily Mail », un ancien collègue de travail de ce réfugié évoque toutefois une possible vengeance.

Selon lui, Abdul Ezedi est venu en Angleterre avec l’objectif de gagner suffisamment d’argent pour permettre à sa famille de vivre dignement en Afghanistan. Aussi, dès son arrivée à Tyneside, dans le nord du pays, en 2017, l’homme a travaillé au sein d’une pizzeria et n’a « rien dépensé de ce qu’il gagnait ».

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