L’Eurovision refuse de suspendre la candidate d’Israël

Des voix s’étaient élevées pour réclamer l’exclusion d’Israël du concours musical en raison de la guerre à Gaza.   - Credit:Action Press/Shutterstock/SIPA / SIPA / Action Press//SIPA
Des voix s’étaient élevées pour réclamer l’exclusion d’Israël du concours musical en raison de la guerre à Gaza. - Credit:Action Press/Shutterstock/SIPA / SIPA / Action Press//SIPA

La géopolitique s'invite à l'Eurovision. Avec la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque d'une ampleur inédite lancée le 7 octobre par les terroristes du Hamas, des appels à bannir Israël du concours sont venus de plusieurs pays.

Organisée à Malmö en Suède le 11 mai prochain, la compétition a fait l'objet d'une pétition signée par plus de 1 000 artistes locaux réclamant l'exclusion de l'État hébreu en raison des bombardements qui ont entraîné la mort de milliers de civils palestiniens, relaie TF1 Info.

« Autoriser des pays qui nient les règles du droit international humanitaire à participer à cet événement culturel international banalise la violation de ce droit et invisibilise souffrances des victimes », peut-on lire sur le manifeste. Mais les organisateurs du concours de l'Eurovision de la chanson ont écarté l'idée d'exclure la jeune chanteuse Eden Golan de la compétition. Des partisans de l'exclusion d'Israël dénoncent des sanctions à géométrie variable, alors que la Russie avait été bannie du concours après l'invasion par le pays de l'Ukraine en 2022.

« Pas un concours entre gouvernements »

« Les comparaisons entre les guerres et les conflits sont complexes et difficiles et, en tant qu'organisme de média apolitique, il ne nous appartient pas de les établir », a justifié à l'AFP Noel Curran, le directeur général de l'Union Européenne de Radio-Télévision (UER), qui regroupe les diffuseurs de la compétition de chant. « Il ne s'agit pas d'un concours entre gou [...] Lire la suite