L’Europe, retraite dorée pour les seniors américains

Prendre sa retraite, tout plaquer et s’expatrier en Europe. C’est le projet qu’établissent de plus en plus de retraités américains. The Wall Street Journal est parti à la rencontre de celles et ceux qui traversent l’Atlantique par volonté de changement ou simplement à la recherche de meilleures conditions de vie.

S’il est compliqué de savoir précisément combien de personnes tentent l’aventure, le quotidien note que “près de 450 000 personnes ont perçu leur pension en dehors des États-Unis à la fin de l’année 2021, contre 307 000 en 2008, selon l’administration de la Sécurité sociale [américaine], qui précise que près de la moitié d’entre elles sont des citoyens américains”.

Des envies de départ encouragées par un dollar fort, qui rend de nombreux pays européens plus abordables qu’auparavant.

Rick Jones et Ellen Bryson ont vendu leur logement situé à Norfolk, en Virgnie, pour s’installer à Paris. Sans enfants, ils ont contacté plusieurs organisations d’expatriés dont l’Association of Americans Resident Overseas, une organisation qui aide les citoyens américains à quitter les États-Unis.

Qualité de vie

Une aide non négligeable pour s’y retrouver dans le millefeuille administratif français. “Pour louer un appartement, nous avons dû rassembler une énorme pile de formulaires datant de plusieurs années”, explique Rick Jones.

“Le couple dispose d’un visa de long séjour qu’il renouvelle chaque année. Ils doivent prouver qu’ils disposent de revenus suffisants pour subvenir à leurs besoins et promettre qu’ils ne travailleront pas contre rémunération en France”, ajoute le quotidien économique.

Matthew Coe a lui privilégié Barcelone pour ses vieux jours. “Mon niveau de stress en Espagne est beaucoup plus bas en raison du coût de la vie moins élevé et d’une qualité de vie globalement plus élevée”, confie ce juriste pour les entreprises. Célibataire, il dépense en moyenne 3 000 dollars par mois pour vivre et commence à apprendre le catalan.

De leur côté, Halisi Vinson et Ricardo Crawley ont opté pour les bords du Tage en s’installant à Lisbonne pour profiter d’un coût de la vie plus abordable. Originaire de Denver, dans le Colorado, le couple profite dorénavant d’un “rythme plus lent et d’expresso à 75 cents [68 centimes d’euro]”, tout en réalisant des vidéos, publiées ensuite sur YouTube, documentant leur vie et encourageant les Africains-Américains à s’expatrier.

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