L’essor des “garanties météo”, ces compensations financières en cas de vacances pluvieuses

Partir en vacances est parfois un pari avec la météo. Avec la multiplication des événements climatiques extrêmes, des entreprises se sont spécialisées dans les remboursements en cas de mauvais temps. Une “garantie météo” qui a de beaux jours devant elle, selon la presse anglophone.

S’imaginer passer ses vacances d’été au soleil, en bord de mer, et se retrouver coincé sous des trombes d’eau. Les vacances sont gâchées, oui, mais peut-être pas en tout point. C’est là qu’intervient l’assurance “garantie météorologique”, prévoyant une indemnisation pour compenser une mauvaise météo, voire le remboursement intégral d’un séjour pluvieux.

Si ce type de compensation existait déjà chez certains assureurs, des start-up en ont fait leur spécialité, avec une promesse : “S’assurer face aux événements météorologiques extrêmes, que ce soit des fortes chaleurs ou des vagues de froid”, raconte le mensuel new-yorkais Fast Company.

Remboursement immédiat

Face au réchauffement climatique, ces compagnies font ainsi le pari que les touristes souhaiteront se prémunir contre les risques météorologiques, quitte à investir une certaine somme. Chez Sensible Weather, l’une de ces sociétés qui couvrent les nuits d’hôtel ou les sorties en plein air, on propose ainsi une assurance qui représente “de 8 à 12 % du prix total de la réservation”.

Même formule chez WeatherPromise, une entreprise spécialisée dans le risque d’averses, qui tente de se démarquer des assureurs classiques en offrant “un remboursement immédiat et à moindres conditions”, explique le site d’actualité économique Bloomberg.

Elle est composée d’une équipe d’ingénieurs chargée de “calculer les probabilités de mauvais temps à partir d’une grande quantité de données météorologiques et climatiques”. L’idée est de pouvoir dédommager le client à la minute où il se met à pleuvoir.

La compensation est versée “même quand l’épisode de ‘météo extrême’ a été très court”, affirme le bimensuel spécialisé dans l’entrepreneuriat Forbes, qui précise toutefois que “la saison choisie, la météo annuelle du pays et l’intensité des perturbations” sont prises en compte dans les calculs.

Indemnités au-delà de 40 °C

Pour ces sociétés, l’intérêt principal est “d’inciter au voyage durant l’intersaison, ou hors saison, vers des destinations où la météo est la plus susceptible d’avoir des répercussions”. Par exemple, la Nouvelle-Zélande “au milieu de l’hiver, et le Cambodge et l’Inde pendant la saison des pluies”.

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