L'« effacement » de J.K. Rowling continue aux États-Unis

S’il est impossible d’occulter l’univers de « Harry Potter » tant celui-ci est une figure de la pop culture des années 2000, certains cherchent à tout prix à éclipser sa créatrice. Ainsi, le musée de la culture pop de Seattle (MoPOP), aux États-Unis, a effacé toute mention de J. K. Rowling, l’autrice des romans qui ont inspiré les films sur l’apprenti sorcier - de son exposition « Fantaisie : mondes du mythe et de la magie ».

Les conservateurs du musée ont expliqué leur volonté de maintenir l’exposition pour « rendre hommage au travail des acteurs, des accessoiristes et des costumiers », mais, expliquent-ils, « nous avons appris que You-Know-Who était un problème, c’est pourquoi vous verrez les artefacts sans aucune mention ni image de l’auteur. »

You-Know-You (« Vous savez qui » en français) étant une référence à la façon dont Voldemort est nommé dans la saga à succès dédié à l’apprenti sorcier. Il renvoie ici à J. K. Rowling.

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Accusée de transphobie

Selon Euronews, cette décision émane surtout du responsable de l’exposition, Chris Moore, qui se définit comme transgenre. Dans une note rédigée sur son blog en mai dernier, il explique ainsi : « Nous aimerions suivre la théorie d’Internet selon laquelle ces livres ont en fait été écrits sans auteur, mais cette personne est un peu trop bruyante, avec ses opinions super haineuses et qui divisent, pour être ignorée ».

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