L’avion du futur “est prêt à décoller”

C’est un dessin de Paulo Buchinho que propose cette semaine Expresso en couverture de E, son supplément, pour illustrer le bouleversement à venir dans le secteur du transport aérien. “L’avion du futur est prêt à décoller”, annonce le titre. Il sera plus petit, avec un seul pilote, des sièges plus larges et davantage d’espace de stockage, sera alimenté par des carburants moins polluants et avancera “à une vitesse supersonique”, reliant l’Europe à l’Amérique “en cinq heures”.

En matière d’innovations, le sol sera au diapason du ciel, précise encore la manchette. “Les aéroports n’échapperont pas à la révolution : bientôt, le contrôle biométrique et l’inspection des bagages se feront sur des escaliers roulants et dans les zones de passage.” Des “vertiports”, des aéroports à décollage vertical, sont également à l’étude. L’article annonce “une révolution”.

Des jets supersoniques et moins polluants

Le magazine nous apprend qu’en 2041 quelque 9,3 milliards de passagers devraient transiter par au moins un aéroport. C’est plus que la population mondiale. Et deux fois plus qu’en 2019, l’année du dernier record (4,56 milliards).

D’ici à 2041, les constructeurs Boeing et Airbus estiment que le marché mondial aura besoin d’environ 40 000 nouveaux avions, et que 47 000 appareils, au total, seront alors en circulation. “En d’autres termes, relève Expresso, seul un petit pourcentage des avions volant aujourd’hui sera encore en service dans moins de deux décennies.”

Expresso se fait l’écho du projet Overture, de l’entreprise américaine Boom, qui travaille sur un jet capable de voler à Mach 1,7 (environ 2 080 km/h) avec jusqu’à 80 passagers à bord. La production de cet appareil présenté comme écologiquement durable est déjà en cours, le premier vol devrait avoir lieu en 2026 et le service régulier débuter en 2029. Déjà, 130 exemplaires ont été commandés, notamment par American Airlines.

L’article note enfin que, l’aviation civile étant responsable d’environ 2,5 % des émissions mondiales de CO2, plusieurs solutions pour réduire cet impact sont à l’étude : “De nombreuses innovations sont en préparation, des carburants de substitution à l’électricité, en passant par l’hydrogène.”

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