L’Assemblée nationale rend hommage à l’agent tué à Bullecourt et observe une minute de silence

POLITIQUE - L’Assemblée nationale a observé mardi 22 novembre une minute de silence en hommage à l’agent du fisc tué lors d’un contrôle chez un brocanteur dans le Pas-de-Calais lundi.

À l’ouverture de la séance des questions au gouvernement, la députée EELV Sandrine Rousseau a demandé cette minute de silence, soulignant le « rôle important et complexe que jouent les agents du service public » dans un contexte de « montée de la violence ». La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet s’y est jointe, après « cet acte absolument tragique » survenu lundi à Bullecourt. Députés et membres du gouvernement se sont alors levés pour ce moment de recueillement, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Des investigations en cours

Selon un communiqué du parquet lundi soir, le brocanteur, 46 ans, avait séquestré la victime et une collègue, avant de se donner la mort, probablement par arme à feu.

La victime, un inspecteur principal des finances publiques de 43 ans, a été retrouvée morte, « probablement à la suite de coups de couteau », selon le parquet d’Arras. L’inspectrice qui l’accompagnait a été séquestrée et ligotée par le brocanteur, mais « ses jours ne sont pas en danger », a précisé le parquet. L’accès au domicile du brocanteur était bloqué mardi matin par les gendarmes, qui poursuivaient leurs investigations.

Gabriel Attal, ministre de l’Action et des Comptes publics s’est rendu sur place ce mardi 22 novembre. « La République pleure l’un des siens » a déclaré le ministre qui prévoit un hommage demain dans les administrations de finances publiques.

Ce drame vient amèrement rappeler à tous que les agents des finances publiques, en particulier nomades, exercent des missions potentiellement dangereuses« , a réagi mardi FO-DGFiP dans un communiqué, appelant à »tirer les leçons de cette tragédie pour renforcer concrètement la protection des personnels« .

« Il est regrettable d’entendre, parfois au plus haut niveau de la représentation politique, des expressions jetant l’opprobre sur les agents en charge d’une mission difficile », a renchéri Solidaires Finances publiques.

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