L’armée irakienne avance dans Mossoul-ouest, les civils retrouvent la liberté

La progression des troupes irakiennes contre Daesh dans l’ouest de Mossoul est rapide, mais pourrait ralentir. Au fur et à mesure qu’elles s’approchent des quartiers densément peuplés, la résistance des jihadistes semble plus forte. Les forces armées ont sécurisé la plupart des régions entourant la cité, repris l’aéroport et une base contiguë, et pénétré dans les quartiers périphériques. “Les unités du contre- terrorisme ont ouvert des couloirs sécurisés pour les civils qui fuient et et les troupes, et nous sommes maintenant capables d’absorber ces déplacements massifs de population.”, explique Salman Hashim Hussein, général de brigade. Les troupes ont réussi à pénétrer ce dimanche matin dans le quartier de Tayaran, même si les jihadistes avaient déployé 10 voitures piégées, l’une d’elle a tué deux policiers. Daech utilise des habitants comme boucliers humains, et empêcherait les civils de quitter la ville, en piégeant leurs voitures. 750.000 habitants sont toujours coincés dans la deuxième ville d’Irak. L’EI semble avoir renforcé ses défenses à l’intérieur de la cité, creusant entre autres des trous dans les murs des maisons pour se déplacer discrètement. Une fosse commune contenant 4 000 victimes de #Daesh aurait été découverte près de #Mossoulhttps://t.co/uDHk9VV3YL pic.twitter.com/gXLfRrSW9x— RT France (@RTenfrancais) February 25, 2017 Le 17 octobre 2016, les forces progouvernementales ont lancé l’offensive pour chasser totalement Daesh de Mossoul. Le 24 janvier, elles ont reconquis la partie orientale. En juin 2014, l’EI avait pris Mossoul et d’autres régions d’Irak avant de proclamer un “califat” à cheval sur l’Irak et la Syrie où il s’est aussi emparé de vastes pans du territoire. C’est à Mossoul que son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, avait fait sa seule apparition publique en juillet de la même année.