L’Afrique du Sud se retire de la Cour Pénale Internationale

L’Afrique du Sud se retire de la Cour Pénale Internationale. Première mondiale, un pays africain dénonce le traité de Rome ayant institué ce tribunal entré en fonction en 2003, et chargé de poursuivre les auteurs présumés de génocides, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Il y a un an, Pretoria s‘était retrouvée au coeur d’une polémique causée par son refus d’arrêter le président soudanais Omar el-Béchir. South Africa: Decision to leave International Criminal Court a ‘deep betrayal of millions of victims worldwide’ https://t.co/oridwkwncX #ICC pic.twitter.com/wnlFoJIppn— AmnestySouthernAfric (@AmnestySARO) October 21, 2016 Cette décision prendra effet dans un an « à compter de la date de réception » de la lettre adressée ce mercredi aux Nations unies, a précisé Michael Masutha, qui a expliqué qu’arrêter sur son territoire des chefs d’Etat en exercice n‘était pas possible car cela signifierait soutenir des changements non démocratiques de régime. » L’Afrique du Sud s‘était aussi défendue, quand le président soudanais visitait le pays, en expliquant qu’Omar el Béchir bénéficiait, de part sa fonction, d’une immunité. Cette décision de quitter la CPI provoque la consternation. Cela « démontre un mépris surprenant pour la justice de la part d’un pays longtemps vu comme un leader mondial en matière de justice pour les victimes des crimes les plus graves, » a réagi Human Rights Watch.