Sur l’île d’Alicudi en Italie, il y a six fois plus de chèvres que d’humains et le maire est désespéré

INSOLITE - Une situation qui rend chèvre. Sur l’île italienne d’Alicudi, au nord de la Sicile, la population doit faire face à un problème assez inattendu, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Leur petite île de 5 km² ne compte qu’une centaine d’habitants pour 600 chèvres. Un problème qui exaspère les autorités locales.

Les chèvres sont très nombreuses sur l’île et pour trouver de quoi se nourrir, elles ont migré du haut de l’île vers les zones résidentielles. Elles engendrent beaucoup de dégâts près des habitations en abîmant la végétation mais aussi les petits murets en pierre. Elles s’invitent même chez les insulaires en rentrant dans leurs jardins voire dans les maisons.

Les citoyens d’Alicudi en ont marre de cette situation. Pour répondre aux demandes des administrés, le maire de l’île Riccardo Gullo et le ministère régional de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche méditerranéenne ont trouvé une solution pour régler le problème tout en respectant les animaux : donner les bêtes aux agriculteurs qui en font la demande.

« Nous avons déjà eu plusieurs appels, y compris d’un agriculteur d’une île voisine qui aimerait prendre plusieurs chèvres. […] Si quelqu’un a la capacité de domestiquer une chèvre, ce pourrait être une façon plus belle et plus humaine de contrôler le problème », raconte Riccardo Gullo au Guardian.

Les habitants de l’île sont désespérés quant à la quantité de chèvres présentes sur Alicudi. Gloria, qui a vu une chèvre rentrer dans son bar, explique au média anglais qu’au début, « c’était un peu une attraction, puis on s’est inquiété de savoir si elles pouvaient mordre quelqu’un ». Elle émet tout de même des réserves quant à la faisabilité du projet du maire et déplore l’absence de « solution logistique ».

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