L’économie mondiale “amorce un atterrissage en douceur” selon le FMI

Une pandémie, des conflits majeurs, l’inflation et des taux d’intérêt en hausse constante… Depuis quatre ans, l’économie mondiale a frôlé une “douloureuse récession mondiale”, rappelle The New York Times. Cependant, d’après les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mardi 30 janvier, “le monde a réussi à déjouer les pronostics”, constate le quotidien américain.

Le FMI révise ses perspectives de croissance de l’économie mondiale, à 3,1 % cette année (au niveau de 2023), en hausse de 0,2 % par rapport à sa précédente publication. Le spectre d’une récession mondiale “s’est éloigné, l’inflation ayant reflué plus que prévu”, ce qui pourrait permettre aux banquiers centraux de la planète de “commencer dans les mois qui viennent à réduire les taux d’intérêt”.

Pour le directeur des études du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, “l’économie mondiale amorce la dernière phase de sa descente en vue d’un atterrissage en douceur”, grâce à une activité au deuxième semestre qui “s’est montrée résiliente”.

Moins d’inflation pour “80 % des économies”

L’inflation devrait baisser cette année dans 80 % des pays dans le monde, pour s’établir à 5,8 % en 2024 et 4,4 % en 2025, contre 6,8 % l’an passé. Une tendance portée par l’économie américaine, dont la croissance est revue à la hausse à 2,1 %, contre 1,5 % précédemment. Mais, en Chine aussi, le FMI constate que les difficultés de l’immobilier “n’ont pas pesé autant que prévu sur l’économie” et prévoit en conséquence une hausse du PIB de 4,6 %.

“La morosité persiste” néanmoins, notamment dans la zone euro. En contraste avec ce tableau optimiste, elle devrait connaître une croissance en très légère progression, à 0,9 % en 2024, contre 0,1 % en 2023. L’Allemagne sort de la récession, avec une prévision de hausse du PIB à 0,5 % pour 2024. La France fait un peu mieux, avec 1 % pour 2024.

L’institution internationale souligne cependant que “d’autres menaces pèsent sur l’économie mondiale, notamment les troubles géopolitiques au Moyen-Orient”.

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