L'étonnante importance des cheveux et de la barbe dans les différentes religions

Chez les catholiques, le poil est jugé impur et ne peut tremper dans le calice utilisé lors de la communion. Prêtres et moines doivent donc être parfaitement glabres. Les frères étaient également obligés de se raser le sommet du crâne jusqu’en 1972, date à laquelle le Vatican a supprimé l’obligation de la tonsure cléricale. Celle-ci, apparue en Gaule à la fin du VIe siècle, symbolisait le fait de renoncer au monde pour se consacrer à Dieu et constituait également un signe de reconnaissance mutuelle.

Les moines bouddhistes se rasent entièrement le chef pour montrer qu’ils renoncent aux désirs de la chair. Même s’ils ne sont pas au cœur du dogme, poils et cheveux font partie de l’identité religieuse et sont soumis à des règles strictes dans la majorité des religions.

Chez les orthodoxes, les clercs arborent une longue barbe – à l’image du Christ pantocrator, représenté dans l’art byzantin –, contrairement aux catholiques. C’est à la suite du schisme de 1053 entre l’Eglise d’Orient et l’Eglise romaine que les rites diffèrent, dont la façon de porter les cheveux.

Chez les musulmans aussi le poil est impur et l’épilation recommandée, mais la barbe fait exception : la porter est une sunnah (une tradition à suivre) et un symbole de la dignité masculine, le prophète Mahomet ayant ordonné aux fidèles dans un hadith "de se laisser pousser la barbe".

Idem pour les juifs, chez qui elle est "l’ornement de l’homme", selon le Talmud et l’attribut de tous les rabbins. "Vous ne couperez point en (...)

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