L'État s'attaque aux casses automobiles sauvages et aux "dépotoirs à ciel ouvert"

Le gouvernement français va intensifier ses efforts pour éradiquer le phénomène de casses automobiles sauvages, considérées comme de véritables fléaux pour l'environnement.

En 2022, les inspecteurs de la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (DRIEAT), agissant comme une police de l'environnement, ont recensé plus d'une trentaine de ces sites illégaux en Île-de-France, selon une enquête du Parisien publiée le 30 octobre dernier.

Les casses dans le viseur des autorités

Ces casses illégales, où des dizaines de milliers de véhicules échappent au processus agréé de dépollution, contribuent de manière significative à la détérioration de l'environnement de la région.

Dans le Val-d'Oise, les autorités locales redoublent d'efforts pour démanteler ces installations, procédant à des contrôles qui ont déjà entraîné la suspension de l'activité de certaines d'entre elles.

Les inspecteurs s'appuient sur les signalements des citoyens et des maires, ainsi que sur l'utilisation de technologies telles que Google Earth pour évaluer l'ampleur et l'organisation de ces sites clandestins.

Des catastrophes écologiques

Outre les répercussions environnementales, les sols entourant ces casses sauvages sont souvent contaminés par des hydrocarbures provenant de déversements sauvages d'huiles de vidange et de liquides de frein, qui peuvent se retrouver dans les égouts ou directement dans la Seine.

Les inspecteurs soulignent également le manque de précautions sur ces sites, l'absence de dispositifs de rétention ou de récupération aggravant la situation.

Concurrence déloyale

Au-delà des conséquences environnementales, ces casses illégales représentent...Lire la suite sur Autoplus