Législatives : Glucksmann n’entend pas être l’idiot utile de Mélenchon

Raphaël Glucksmann à Nantes, le 13 avril 2024.  - Credit:Stephane Mahe / REUTERS
Raphaël Glucksmann à Nantes, le 13 avril 2024. - Credit:Stephane Mahe / REUTERS

Que se passe-t-il au sein de la gauche ? Les Insoumis seraient-ils soudain redevenus fréquentables pour que socialistes, communistes, Écologistes et les proches de Raphaël Glucksmann paraphent un accord ce lundi soir pour aligner des candidatures uniques dès le premier tour dans les 577 circonscriptions de France ? La tête de liste PS-Place publique, en conflit ouvert avec LFI, avait pourtant listé quelques minutes plus tôt des conditions très strictes à toute signature d'accord en vue d'un « front populaire », nom de baptême d'une coalition proposée par le député LFI frondeur François Ruffin.

Ce mardi 11 juin au matin, la rumeur a couru que Glucksmann quittait la table des négociations à gauche. Faux ! Non seulement il reste, mais il entend faire monter très haut les enchères, se considérant comme le « garant » de la ligne politique suivie durant sa campagne. Il pourrait reprendre la parole dans la journée pour clarifier les choses.

À LIRE AUSSI Raphaël Glucksmann : que va-t-il faire de son succès ? « Raphaël Glucksmann a été très clair. Face à un Rassemblement national aussi haut, il est impossible de refuser la discussion », explique son entourage au Point. En clair : refuser d'entamer des négociations avec LFI en vue des législatives des 30 juin et 7 juillet reviendrait à condamner la gauche à la défaite, car si deux candidats de gauche s'entrechoquent au premier tour, les deux seront sans doute éliminés. « Mais nos principes sont très clairs, il les a é [...] Lire la suite