Législatives anticipées: ces députés Renaissance qui ne veulent pas se représenter
À 24 heures de l'ouverture du dépôt de candidatures, ils ont tranché. Au moins quatre députés sur les 169 de la majorité présidentielle ont décidé de ne pas se représenter aux élections législatives organisées après la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron à l'issue des élections européennes, a appris BFMTV auprès de sources parlementaires.
Au moins trois députés ont exprimé leur volonté de ne pas se représenter aux élections des 30 juin et 7 juillet prochains. Parmi eux, Joël Giraud, député des Hautes-Alpes et ancien ministre de la Cohésion des territoires, Jean-François Lovisolo, député du Vaucluse et Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine.
"Ça ne fait pas partie de mon ADN politique"
"Ma carrière et mon engagement s'arrêtent le 30 juin" a déclaré Joël Giraud à l'AFP. La possibilité d'un "gouvernement de cohabitation entre le président et l’extrême droite alliée sans doute à une partie de la droite (...) ne fait pas partie de mon ADN politique", a-t-il ajouté.
Jean-Louis Bourlanges a de son côté avancé son âge et des raisons de santé pour justifier sa décision au Figaro. "J'avais de longue date décidé qu’en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, je ne me représenterais pas", a-t-il aussi déclaré.
Jean-François Lovisolo avait lui aussi dit qu'il arrêterait "en 2025 pour revenir aux élections locales de sa commune", a expliqué l'élu du Vaucluse à France Bleu.