L'édito du rédacteur en chef : "le coup du bonneteau"

Vous connaissez sûrement l'expression “serpent de mer”, qui qualifie ces histoires, plus ou moins fantasmées, qui reviennent régulièrement sur le devant de la scène sans jamais se concrétiser.

Dans l'univers automobile, ce monstre a depuis longtemps pris la forme d'une hydre à trois têtes: la voiture volante, le véhicule 100% autonome et le moteur à hydrogène. Tête d'affiche de la bande, la première fait rêver depuis que l'automobile est automobile. Avec le temps, quelques Géo Trouvetou ont bien fini par résoudre cet incroyable défi technique. Mais aussi abouties soient-elles, leurs inventions se heurtent au “petit” problème de la réglementation du trafic aérien qui, à défaut d'être réputée pour sa grande souplesse, empêche justement que des milliers de conducteurs ne s'entretuent quotidiennement dans des crashs de voitures volantes. En fait, la seule probabilité devoir un jour, comme dans les films de science-fiction, des cohortes d'autos sillonner le ciel des grandes métropoles repose sur un autre serpent de mer, à savoir la voiture qui se conduit “toute seule”. Or, même si, dans ce domaine, les avancées technologiques et législatives sont réelles, elles progressent aussi rapidement qu'une Dacia Spring sur autoroute. Reste donc la troisième roue de ce carrosse de conte de fées : l'hydrogène.

Aujourd'hui parfaitement maîtrisée, la technologie de la pile à combustible permet à une voiture de fabriquer sa propre électricité en utilisant le fameux “H” de H2O. Exit donc les batteries, ces modèles font presque tout comme les électriques, mais sans leurs inconvénients. Leur Lire la suite sur Autoplus