Législatives : Glucksmann assure et martèle que Mélenchon ne sera pas Premier ministre

Raphaël Glucksmann le 9 juin 2024 à la Bellevilloise à Paris, au soir des résultats des élections européennes.  - Credit:ISA HARSIN/SIPA / SIPA / ISA HARSIN/SIPA
Raphaël Glucksmann le 9 juin 2024 à la Bellevilloise à Paris, au soir des résultats des élections européennes. - Credit:ISA HARSIN/SIPA / SIPA / ISA HARSIN/SIPA

Une alliance mais pas d'amnésie. Tout en annonçant sa participation au Nouveau Front populaire, Raphaël Glucksmann réaffirme ses divergences avec La France insoumise tout en réglant ses comptes avec Jean-Luc Mélenchon, qui n'ira pas à Matignon, selon ses dires.

«  J'aurais voulu construire un pôle social-démocrate sur la base de notre succès aux européennes », confesse d'abord l'eurodéputé, invité ce vendredi matin sur France Inter après un long silence, reportant cet échec sur Emmanuel Macron, qu'il accuse «  d'avoir tout cassé » en prononçant la dissolution surprise de l'Assemblée nationale et imposant un délai de tout juste trois semaines pour organiser des élections législatives.

"La seule manière" de bloquer le #RN est "une union de la gauche", affirme Raphaël Glucksmann. ➡️ https://t.co/6FCgXra5aZ@rglucks1 était l'invité du Grand entretien de 8h20.#NouveauFrontPopulaire #LégislativesAnticipées #Le69Inter pic.twitter.com/4qocugdxDB

— France Inter (@franceinter) June 14, 2024

Raphaël Glucksmann assure donc que le programme du Nouveau Front populaire, qui doit être présenté ce vendredi 14 juin, n'était «  pas celui de La France insoumise » (LFI).

« Ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon  » comme Premier ministre

«  Le sujet, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon, c'est Jordan Bardella », estime l'eurodéputé à propos de la figure qui pourrait émerger de la coalition des gauches. Toutefois, interrogé sur la possibilité de voir le fondateur de LFI s'installer à Mati [...] Lire la suite